J’avais 12 ans lorsque, pour la toute première fois, on m’a sensibilisé à la potentielle fin du monde. Je dis « potentielle », mais le scientifique figurant dans le documentaire qui m’était présenté dans le gymnase de mon école primaire, lui, a dit « inéluctable ». Il avait comparé la situation à l’écrasement d’un avion dans lequel les passagers n’auraient toujours pas cédé à la panique. Il a dit que le réveil de l’humanité était trop tardif. C’était en 1996.
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