Je viens tout juste de retrouver ce billet que j’ai écri en début d’année 2020 et qui, faute de temps, n’a jamais publié. C’est quasiment incroyable comme la vie a changé depuis. Il n’y a pas si longtemps encore, je me noyais littéralement dans mon quotidien, à la recherche d’une bouffée d’oxygène qui ne venait jamais, au figuré du moins. Alors si on m’avait dit à l’époque que, d’une semaine à l’autre, le temps abonderait, pour moi comme pour tout le monde d’ailleurs, jamais je ne l’aurai cru… Poursuivre la lecture
Performance
Demain, je vais faire du levain et, sans blague, ça me donne un p’tit frisson d’émoi. Je n’ai jamais pris le temps d’en faire. En fait, je n’avais même pas réalisé que c’était chose possible (ce qui me rappelle la fois où une amie m’a regardée comme si j’atterrissais d’une autre planète parce que je ne savais pas pouvoir réaliser une pâte feuilletée moi-même. Une donnée que j’avais occultée après avoir visionné une demi-douzaine de tutos qui m’avaient fait relayer cette éventualité dans mon arrière-cerveau et en venir à croire que la pâte feuilletée était née en boîte jaune en supermarché). Bref, juste faire mon pain, il n’y a pas si longtemps encore, me paraissait un idéal à atteindre. Sans que je ne sois appelée à être partout, la parentalité et nos carrières respectives nous accaparaient déjà bien suffisamment ces derniers temps sans que je ne me mette à jouer les boulangères, ne serait-ce qu’une heure ou deux le week-end. Poursuivre la lecture
Il m’arrive souvent de me dire que si je voyais ma vie à l’écran, je n’y croirais pas. Je me dirais qu’elle est manifestement exagérée, voire grossièrement caricaturale. Qu’une journée débute au petit matin, pour se poursuivre à un rythme effréné au-delà des 22 heures, quasiment tous les jours, non je n’y croirais pas. Poursuivre la lecture
D’une certaine manière, j’ai toujours été en quête d’une tribune. Je ne pourrais compter le nombre de fois où j’ai rédigé des textes dans ma tête en me disant, avec une certaine naïveté/prétention, que c’était tragique que mes chroniques n’existent que pour moi. Poursuivre la lecture