Lorsque j’ai fait cette soupe le week-end dernier, il y a un moment où mon oeil s’est franchement réjoui au-dessus de la casserole. Je me suis même surprise à appeler mes enfants pour qu’ils viennent apprécier le joli spectre de couleur que j’avais devant les yeux. Je dirais qu’ils n’ont pas saisi l’intérêt, mais moi, je venais de baptiser cette soupe. Poursuivre la lecture
Facile
Sans être obsédée par l’apport calorifique et nutritionnel des aliments, j’y porte une attention assez constante et je tâche de faire des choix qui soient sains pour notre famille. Cela dit, ces derniers temps, je me suis surprise à faire preuve d’un lâcher-prise qui nous aura valu certains extras dans le garde-manger. Je ne suis pas allée jusqu’à acheter du Nutella (l’incarnation du mal selon moi), mais disons que j’ai donné dans le sel et le sucre ajouté avec un certain détachement. Il m’apparait maintenant opportun, avec l’arrivée de l’automne, de retrouver une certaine discipline, mais pas au prix d’une perte de plaisir, mes enfants ne me le pardonneraient pas. Ce beurre de pomme, qu’ils mangeaient à la cuillère telle de la crème glacée, est un premier pas dans la bonne direction.
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Mon amoureux et moi avons passé un été dont nous nous rappellerons longtemps. Équipés d’un mois et demi de vacances chacun et habités d’un enthousiasme débordant devant le déménagement et le chantier qui nous attendaient, nous ne nous doutions pas de la somme de travail, d’énergie et de patience dont il faudrait se doter pour transiger avec l’entrepreneur, les délais, les dépenses et, surtout, avec les enfants. Nos deux amours ont d’ailleurs dû fréquenter la garderie bien au-delà de ce que nous avions prévu et du raisonnable en période estivale. Nous étions convaincus à tort que les travaux iraient rondement et que nous aurions forcément du temps pour nous amuser en famille avant que ne reprenne le travail et que notre grande ne fasse son entrée à la maternelle, surtout. Poursuivre la lecture
Le cumin et moi partageons une histoire d’amour. Je n’ai donc pas été surprise d’apprendre que cette épice, pour avoir été longtemps l’apanage des gens fortunés, est associée à l’avarisme. Comprenez qu’il n’est pas rare que je raffole des choses hors de prix… Poursuivre la lecture
Lorsque je cuisine ces champignons, mon fils tourne autour de moi comme un lion en cage. À la seconde où j’en porte un à ma bouche, il me lance un adorable et fébrile: « E veut goûter moi aussi! ». D’ailleurs, j’ai pris l’habitude de doubler la recette puisque lui seul en mange la moitié, dont le quart à même la poêle. Poursuivre la lecture
Accompagnement de carottes aux pignons de pin grillés et au cumin
Publié le 20 février 2017Cet accompagnement, improvisé à la va-vite un dimanche, vaut le détour. Il est délicieux déposé sur un potage au panais (une recette devrait suivre prochainement). Poursuivre la lecture
La nouvelle année qui s’amorce me donne non seulement envie d’avoir une alimentation plus saine, mais surtout plus consciente. Si étant enfant je quittais systématiquement la table en dernier, il m’arrive aujourd’hui de terminer mon assiette en réalisant que je n’y ai pour ainsi dire même pas goûtée. Comme l’heure est au ralentissement dans plusieurs sphères de ma vie, je crois que le plan culinaire n’est pas à négliger, au contraire.
Hier, lorsque j’ai fait une crème de chou-fleur, j’ai été bien exaspérée de constater que j’avais oublié d’y inclure une pomme de terre. Peu motivée à réaliser un beurre manié, je me suis remémorée avoir lu dans un livre de recettes (je serais bien embêtée de nommer lequel) qu’un potage de chou-fleur pouvait être réalisé sans quelqu’épaississant que ce soit. Bien que j’aie tenté la chose à reculons, ça m’a valu une délicieuse et soyeuse crème de chou-fleur, la meilleure que j’ai cuisinée à ce jour en fait. Au-delà de l’absence de pomme de terre, c’était la première fois que j’employais un bouillon de poulet maison fait à base de carcasses BBQ. À refaire. Poursuivre la lecture
Chaque fois que des pommes d’automne cuisent chez moi, l’odeur me replonge immanquablement en enfance. Je suis transportée dans la cuisine de ma grand-mère paternelle, fascinée par son chinois. Comme nous arrivions toujours après qu’elle ait fait ses compotes, je lui posais annuellement la même question (à moins que ce ne soit mes yeux interrogateurs qui l’aient fait) pour qu’elle en vienne, traditionnellement, à m’expliquer comment elle procédait. Je ne sais pas si c’est un jeu de mon imagination, mais je crois bien qu’un jour je l’ai vu faire. Si ma mémoire est bonne (et fidèle), je ne mesurais pas ma chance.
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Dans ma famille, on appelait ce type de dessert une poutine. Je n’ai jamais entendu une quelconque autre personne faire de même, mais au-delà de la terminologie, ce qui m’importe c’est que le gâteau soit ferme (une préoccupation toute personnelle). Cette pâte à gâteau à base de ricotta constitue d’ailleurs ma nouvelle recette par excellence, à quelques ajustements près, pour les gâteaux à glacer en raison de sa texture dense sans être lourde.