Sans être obsédée par l’apport calorifique et nutritionnel des aliments, j’y porte une attention assez constante et je tâche de faire des choix qui soient sains pour notre famille. Cela dit, ces derniers temps, je me suis surprise à faire preuve d’un lâcher-prise qui nous aura valu certains extras dans le garde-manger. Je ne suis pas allée jusqu’à acheter du Nutella (l’incarnation du mal selon moi), mais disons que j’ai donné dans le sel et le sucre ajouté avec un certain détachement. Il m’apparait maintenant opportun, avec l’arrivée de l’automne, de retrouver une certaine discipline, mais pas au prix d’une perte de plaisir, mes enfants ne me le pardonneraient pas. Ce beurre de pomme, qu’ils mangeaient à la cuillère telle de la crème glacée, est un premier pas dans la bonne direction.
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Déjeuner
La nouvelle année qui s’amorce me donne non seulement envie d’avoir une alimentation plus saine, mais surtout plus consciente. Si étant enfant je quittais systématiquement la table en dernier, il m’arrive aujourd’hui de terminer mon assiette en réalisant que je n’y ai pour ainsi dire même pas goûtée. Comme l’heure est au ralentissement dans plusieurs sphères de ma vie, je crois que le plan culinaire n’est pas à négliger, au contraire.
Chaque fois que des pommes d’automne cuisent chez moi, l’odeur me replonge immanquablement en enfance. Je suis transportée dans la cuisine de ma grand-mère paternelle, fascinée par son chinois. Comme nous arrivions toujours après qu’elle ait fait ses compotes, je lui posais annuellement la même question (à moins que ce ne soit mes yeux interrogateurs qui l’aient fait) pour qu’elle en vienne, traditionnellement, à m’expliquer comment elle procédait. Je ne sais pas si c’est un jeu de mon imagination, mais je crois bien qu’un jour je l’ai vu faire. Si ma mémoire est bonne (et fidèle), je ne mesurais pas ma chance.
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Ma fille, qui a récemment été introduite au lait de chèvre, n’a pas particulièrement aimé l’expérience. Comme j’aime ouvrir ses horizons gustatifs, je lui ai permis de le redécouvrir par le biais de ce lait à la fraise. Sa promptitude à m’en redemander me laisse croire que je suis sur la bonne voie pour le lui faire apprécier, d’autant qu’elle m’ait dit distinguer le lait de chèvre dans la préparation. Poursuivre la lecture
Une intolérance aux jaunes d’oeufs mi-cuits m’a toujours privée du plaisir de manger du pain doré. Comme j’ai tout juste réalisé que mes enfants n’avaient jamais eu l’opportunité d’en retrouver dans leur assiette pour cette raison, j’ai cherché à me faire pardonner en leur concoctant cette version inspirée de leur engouement du moment: le pain aux raisins. Poursuivre la lecture
J’adore la menthe. Comme ça n’a pas toujours été le cas, je n’ai pas réalisé la chance que j’avais lorsque l’ancienne propriétaire de la maison m’a présenté les variétés poussant généreusement dans le jardin. À savoir si mon amour vient de là ou des mojitos…
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Ce goûteux et acidulé sirop de rhubarbe à la banane est d’ores et déjà un classique chez-nous. Je l’affirme avant même que mes enfants y aient goûté; surprise oblige puisque j’en ferai une limonade pour l’anniversaire d’Ambre qui soufflera ses quatre chandelles ce samedi. Ce sirop est d’un si joli rose, que je vois déjà ses yeux briller d’envie. Poursuivre la lecture
Ayant récemment cuisiné des poitrines de canard et souhaitant en récupérer le gras pour un autre usage, je l’ai maladroitement filtré avec, pour résultat, une mare de graisse dans mon décolleté. Sollicitée de toutes parts, je n’ai pris qu’un instant pour nettoyer le tout grossièrement et pour balayer la situation du revers de la main. L’exquise odeur qui m’a montée au nez toute la soirée a scellé mon histoire d’amour avec le gras de canard (je ne peux pas en dire autant de la tache qui a bousillé mon t-shirt). Poursuivre la lecture
Je n’ai pas mangé de tortilla en Espagne. Je ne me le pardonnerai jamais. Poursuivre la lecture
Quand on a une intolérance aux bananes comme c’est mon cas, il faut chercher des alternatives pour lier les smoothies. Pour le goût et la texture, le fromage ricotta s’avère de loin la meilleure alternative que j’ai expérimentée. Et comme mon garçon peine à déjeuner et que j’éprouve un besoin obsessionnel de lui glisser un tant soit peu de protéines dans l’estomac, c’est un antidote précieux à mon angoisse maternelle. Poursuivre la lecture