Je viens tout juste de retrouver ce billet que j’ai écri en début d’année 2020 et qui, faute de temps, n’a jamais publié. C’est quasiment incroyable comme la vie a changé depuis. Il n’y a pas si longtemps encore, je me noyais littéralement dans mon quotidien, à la recherche d’une bouffée d’oxygène qui ne venait jamais, au figuré du moins. Alors si on m’avait dit à l’époque que, d’une semaine à l’autre, le temps abonderait, pour moi comme pour tout le monde d’ailleurs, jamais je ne l’aurai cru… Poursuivre la lecture
Bien-être
Demain, je vais faire du levain et, sans blague, ça me donne un p’tit frisson d’émoi. Je n’ai jamais pris le temps d’en faire. En fait, je n’avais même pas réalisé que c’était chose possible (ce qui me rappelle la fois où une amie m’a regardée comme si j’atterrissais d’une autre planète parce que je ne savais pas pouvoir réaliser une pâte feuilletée moi-même. Une donnée que j’avais occultée après avoir visionné une demi-douzaine de tutos qui m’avaient fait relayer cette éventualité dans mon arrière-cerveau et en venir à croire que la pâte feuilletée était née en boîte jaune en supermarché). Bref, juste faire mon pain, il n’y a pas si longtemps encore, me paraissait un idéal à atteindre. Sans que je ne sois appelée à être partout, la parentalité et nos carrières respectives nous accaparaient déjà bien suffisamment ces derniers temps sans que je ne me mette à jouer les boulangères, ne serait-ce qu’une heure ou deux le week-end. Poursuivre la lecture
Je ne mentirai pas, ça m’a fait franchement mal quand le grand tatoué baraqué de 28 ans qui m’a fait une consultation au gym a maladroitement présumé de mon âge et m’a donné la jeune quarantaine. Ça m’a pétrifié. J’avais tellement honte de lui dire non, de peur de le mettre mal à l’aise. J’ai pas pu répondre. Il a rétorqué « 38 alors? ». Non chose, j’ai pas 38. J’ai 35 et les 7 ou 8 que tu viens de me donner spontanément, je les reçois comme une belle grosse claque dans le visage, celui-là même que tu associes à quatre dizaines et deux unités (je baigne dans les maths de première année). Surtout, t’étais pas obligé de renchérir que je ressemblais tellement à la fille de 18 ans qui s’entrainait à mes côtés la veille que tu lui avais demandé, après coup, si j’étais sa mère. Poursuivre la lecture
Une jeune auteure dernièrement reçue à l’émission Plus on est de fous plus on lit, en faisant référence à une récente démarche professionnelle, a abordé le concept d’escalade d’engagement. Une notion qui m’était jusque-là étrangère, mais qui n’a pas manqué d’attirer mon attention même si j’étais au boulot et que j’avais franchement d’autres chats à fouetter (j’essaie de me garder informée en travaillant mais j’avoue que, plus souvent qu’autrement, j’abdique et je coupe le son). Bref, elle a mis un nom sur quelque chose que je vis en ce moment et qui éprouve mes nerfs.
Il y a quelque temps, j’ai reçu mes amies à la maison. Je m’étais portée volontaire pour être l’hôte de nos retrouvailles communes avec une amie de longue date exilée dans la Métropole depuis bon nombre d’années déjà. Nous ne l’avions pas vu depuis Mathusalem et nous étions donc folles de joie de nous réunir autour d’une table couronnée de la plus belle pavlova qui soit, quoi qu’en ait pensé son auteure, découragée par un léger affaissement. Poursuivre la lecture
Ceci est une galerie d’images, appuyer sur les flèches pour les faire défiler.
Je suis une meilleure maman pour mes enfants dans un autre cadre que celui de la maison. Aussi familière, rassurante et confortable qu’elle soit, notre maison demeure le théâtre de notre quotidien. Entre les repas, la lessive et les corvées ménagères, je ne parviens pas à détacher complètement mon esprit de ce que je pourrais faire ou de ce que je ferai dès que j’en aurai la chance. Pourtant, je sais que la chance c’est d’être aux côtés d’Ambre et de Philibert, qu’il me faudrait chérir et saisir chaque opportunité que j’aie de me nourrir de leur jeunes et adorables personnes parce que le temps passe vite, déboule même. Poursuivre la lecture
Ceci est une galerie d’images, utilisez les flèches pour les faire défiler.
Je suis très fière de chacun des membres de ma famille.
Je suis fière de mon homme qui parvient encore à me surprendre après toutes ces années à mes côtés, notamment parce que depuis plus de deux ans déjà, il me fait savoir pourquoi il m’aime tous les lundis (une routine visant à rendre les lundis moins « lundis ») sans jamais, ou presque, avoir dit deux fois la même chose. Mais ce n’est pas là le plus surprenant, le plus surprenant c’est qu’il ne m’a jamais laissé entendre qu’il était lasse de se prêter à ce caprice de ma part et qu’il ne me demande pas pourquoi je l’aime en retour. Je trouve que ça en dit long sur sa générosité, sa créativité, sa patience, son altruisme, son amour, sa confiance… Poursuivre la lecture
Ceci est une galerie d’images, utilisez les flèches pour les faire défiler.
Il y a de ces moments que l’on voudrait voir s’étirer. La soirée que mes amis et moi avons partagée à la ferme agrotouristique Au Pied Levé est de ceux-là. Je me rappelle avoir regardé ma montre à plusieurs reprises histoire de me rassurer, de m’assurer que nous avions toujours du temps à partager. Poursuivre la lecture
Hier soir, tandis que j’entendais mon amoureux parler une seconde sur deux, soit au rythme où Philibert appuyait sur la fonction main libre du combiné, j’ai eu une prise de conscience. En mode monoparental depuis deux jours et tandis que j’assurais simultanément la gestion de mon riz frit et celle de mes enfants, je nous ai vu, mon amoureux et moi, de la même manière que je perçois le couple formé par Bill Murray et sa femme dans le film Lost in translation. Nous étions à des kilomètres physiques, vu la distance, et psychiques, vu le filtre du quotidien familial qui brouillait, voire inhibait, notre conversation. Poursuivre la lecture
Je ne suis pas très douée pour orchestrer les vacances. C’est souvent à l’aube des congés que je me questionne tardivement sur ce que nous ferons, où et quand? La résultante cette année encore: une feuille de route bien maigre sinon que j’aie miraculeusement obtenue une nuitée à la chèvrerie Cassis et Mélisse. Une première expérience agrotouristique mémorable que je dois à mon amie Ange dont le compte Instagram m’a piqué d’envie. Comme quoi il n’est pas nécessaire de séjourner à des kilomètres pendant des jours pour être dépaysée. Poursuivre la lecture