Chaque fois que des pommes d’automne cuisent chez moi, l’odeur me replonge immanquablement en enfance. Je suis transportée dans la cuisine de ma grand-mère paternelle, fascinée par son chinois. Comme nous arrivions toujours après qu’elle ait fait ses compotes, je lui posais annuellement la même question (à moins que ce ne soit mes yeux interrogateurs qui l’aient fait) pour qu’elle en vienne, traditionnellement, à m’expliquer comment elle procédait. Je ne sais pas si c’est un jeu de mon imagination, mais je crois bien qu’un jour je l’ai vu faire. Si ma mémoire est bonne (et fidèle), je ne mesurais pas ma chance.
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Apéro
La rillette de saumon a mis du temps à entrer dans ma vie, mais ce n’est pas demain la veille qu’elle en ressortira. Poursuivre la lecture
Je reconnais que cette recette ne m’a pas séduite autant que je l’espérais. Bon, j’aurais dû m’y attendre puisque je n’apprécie pas beaucoup le canard, mais je m’étais laissée séduire par le concept d’être l’artisane de ma propre charcuterie, d’autant que ça me semblait d’une facilité déconcertante. Alors, je vous mets en garde si, comme moi, vous trouvez qu’une tranche de prosciutto goûte la bête, vous n’êtes probablement pas la clientèle cible pour ce magret de canard séché à saveur boréale. Autrement, je crois que vous l’aimerez, peut-être même beaucoup si je m’en remets à l’accueil que lui a réservé ma belle-famille. Poursuivre la lecture
J’ai inventé ce cake un matin où ma fille a exprimé le souhait de cuisiner avec moi. Elle a eu pour tâche de tailler les figues en petits dés. Elle a mis beaucoup de soin à ce qu’ils aient tous la même taille, ou presque. Poursuivre la lecture