Sous mon toit

Tu n’auras pas eu le temps

Ambre_bebe

Aujourd’hui j’ai appris coup sur coup que deux de mes cousins allaient avoir un bébé. Ça m’a fait chaud au coeur, notamment parce que ces cousins-là, je les ai moi-même bercés lorsqu’ils avaient la couche aux fesses. C’était d’ailleurs toujours la guerre entre ma soeur et moi pour savoir qui allaient avoir le privilège de les tenir en premier, de les avoir le plus longtemps sur les genoux, de les faire rire…

Ça m’a fait chaud au coeur de s’avoir qu’ils seraient désormais papas, ça m’a étonné aussi (déjà?), mais ça m’a surtout fait une boule dans la gorge de savoir que ma grand-mère ne bercera jamais leur joli petit poupon respectif. Qu’ils n’auront jamais le plaisir de leur présenter leur petit trésor comme je lui présentais Ambre, ci-haut, il n’y a pas si longtemps encore.

La joie que ça me ferait de passer chez elle, ce dimanche, et de discuter avec elle de cette si belle nouvelle…

– Copie d’un petit hommage posthume –

Ma belle grand-mère. L’une des dernières choses que tu m’aies dites est celle selon laquelle j’ai une bonne mémoire, que j’ai l’art de me rappeler des petites choses. Il est vrai que j’ai pu te donner cette impression en te racontant, chaque fois que l’occasion s’y est prêtée ces dernières semaines, un souvenir issu de ma jeunesse, un souvenir où tu figurais en reine, toi, ma belle grand-mère.

Cela dit, je ne crois pas que la mémoire ait beaucoup à voir ici. Les fragments d’histoire que je t’ai racontés je n’ai pas eu à les chercher, ils se sont imposés à moi tandis que j’apprivoisais tranquillement l’idée de te perdre. Dans ces souvenirs que je partageais avec toi se cachait toute mon admiration. À couvert, je te dévoilais tout l’amour que j’ai pour toi. De manière détournée, je te demandais si tu t’étais reconnu dans le petit cercle de mes personnes favorites. Pour ta belle et grande personne, pour ton énergie tranquille, pour ton regard vif et bienveillant. Pour ton écoute et pour ta générosité. Par ton amour pour les tiens.

Je ne sais pas si tu as entendu le mien, celui que je n’ai pas toujours mesuré moi-même, parce qu’il allait de soi, parce que tu n’étais jamais bien loin. C’était si bon de te savoir là le dimanche. De savoir que tu serais accueillante, à l’écoute, que tu allais m’offrir un Seven up, un café ou un verre de jus. Que tu monterais en haut si c’était ma fête ou celle d’un des miens pour redescendre avec une carte de souhaits, une tradition à ton image.

Je salue haut et fort la si belle personne que tu as été et que tu seras toujours. Je ne tarirai jamais d’éloges pour toi. Merci d’avoir été de mon chemin, de notre chemin. Et encore merci d’avoir jalonné ma jeunesse de souvenirs précieux, au détour de biscuits soda, de souvenirs de voyage, de grandes tablées ou de compote de pomme. Je t’aime grand-maman.

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1 Commentaire

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    Jeannine
    12 octobre 2019 à 7 h 51 min

    Wow c’est beau de te lire , tu est une fille exceptionnelle. Tu as un grand cœur et toujours le bonheur des tiens. Je t’aime et merci d’être toi XX 💋

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