J’adore recevoir à Noël, mais j’anticipe toujours le moment où les gens glisseront leurs cadeaux sous le sapin. Chaque fois, je ne peux m’empêcher de me crisper à la vue des paquets qui, tout séduisants qu’ils sont pour les enfants avec leurs couleurs vives et leurs motifs primaires, viennent réduire à néant mon « équilibre de surface ».
Donc, bien que je sache qu’il est vain d’espérer un camaïeu ou quelque chose s’en apparentant sous le sapin, je respecte quelques règles esthétiques lors de l’emballage.
- Je m’assure d’avoir une sélection de papiers ou de matières qui s’harmonisent et j’en tire une palette de couleurs dominante. Il est important d’y déroger, ici et là, pour éviter un effet boutique.
- J’évite autant que possible les motifs ou je privilégie ceux issus de la nature.
- J’emploie tout au plus trois papiers différents et j’opte toujours pour du papier kraft, intemporel, neutre et vierge, il constitue un canevas sans pareil.
- Je bonifie mes cadeaux de petits éléments décoratifs variés (laine bouillie, corde, rubans, retailles de tissus, branches de sapin, cocottes, brins de romarin, étampes…)
- J’évite de les assigner d’un carton « À: De: » en les personnalisant discrètement (initiales, décoration personnalisée, photo…)
- Less is more!
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