Il y a des journées qui me semblent plus ardues que d’autres. Aujourd’hui notamment. Rien d’alarmant, sinon, une succession de petits événements contrariants qui ont forcé un questionnement: étais-je dotée à la naissance d’un bagage de patience prédéterminé qui, une fois épuisé, me conduirait inévitablement et irrévocablement à l’irritabilité (et à arborer une ride du lion prononcée)?
Cela dit, un petit quelque chose entendu récemment m’est désormais utile en pareil cas: « J’ai reconnu le bonheur au bruit qu’il a fait en partant ». Cette citation est d’une redoutable efficacité pour me faire passer d’un état plaintif à un état de reconnaissance pour cette opulence qui est mienne, mais qui se heurte trop souvent à un oeil critique et à un appétit de bien-être insatiable. Et, chaque fois, je vois en une nano seconde en quoi ça pourrait être pire. Et, chaque fois, je me dis que, au fond, ce n’est pas si mal.
Et parce que j’ai fait mention de la ride du lion (la parenthèse inversée qui se trouve entre les sourcils), je vous rappelle qu’il n’y a pas de meilleur antiride qu’une heureuse combinaison d’hydratation et de sommeil. J’ai également lu quelque part que l’huile d’olive aurait toutes les vertus du monde en ce qui a trait à l’épiderme, qu’il suffirait de s’en tartiner le visage tous les soirs pour s’assurer une peau douce, souple et en mesure de combattre les signes du vieillissement. Mais ce traitement se fera au détriment de votre taie d’oreiller…
2 Commentaires
Martine (une autre...)
15 février 2016 à 12 h 47 minLa combinaison de l’hydratation et du sommeil nous rapproche du bonheur…C’est une phrase qui m’a fait sourire, toute simple, mais vrai en ce qui me concerne…car j’ai appris avec le temps que prendre soins de soi, rapproche du
bonheur! Bravo Martine pour ton blogue, tu écris très bien, c’est agréable de te lire.
Martine
17 février 2016 à 19 h 58 minMerci beaucoup Martine! C’est très gentil de prendre le temps de me le dire. Et, pour ce qui est de prendre soin de soi, ça me semble un art qui s’acquiert avec la pratique, mais je ne renonce pas à le maîtriser. 🙂