Quand j’ai appris il y a près d’un an que mon poste était aboli, faute de budget, j’ai butiné d’un bureau à l’autre pour saluer mes collègues, leur disant à quel point c’était sans incidence, que je n’avais jamais eu de souci à décrocher un emploi, qu’il y avait du bon dans tout, etc., etc. J’étais sans me douter que la vie me servirait une leçon d’humilité. « Va Petite, tu verras bien » qu’elle s’est dite. Et, je vois. Ne jamais dire jamais.
Toutefois, Jaune plafond serait certainement demeuré de l’ordre du fantasme si je ne mettais pas butée à cette froide indifférence de la part du marché du travail. Alors merci diplôme universitaire de constituer une carte de visite si peu attrayante ces temps derniers, tu me permets du me rapprocher de là où je veux être (je ne parle pas de la pauvreté).
En somme, parce que rien n’arrive jamais pour rien, je consens à dire jamais.
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